IHEMI

Fil d'Ariane

Présentation du COSPRAD

Le COSPRAD se fixe pour objectifs :

  • d'apporter un éclairage scientifique aux connaissances acquises sur le terrain par les différents acteurs institutionnels et opérationnels de la lutte contre la radicalisation en facilitant les interactions entre les administrations publiques et les chercheurs en sciences humaines et sociales,
  • de proposer des axes de recherche prioritaires sur les questions de radicalisation, et diffuser les connaissances en organisant des événements « adhoc »,
  • de capitaliser les contenus obtenus à partir des différents formats de réflexions croisés entre scientifiques et institutionnels, au bénéfice des politiques publiques de prévention et de lutte contre la radicalisation violente,
  • de contribuer à la valorisation des résultats de la recherche en sciences humaines et sociales et à leur réutilisation, en favorisant la réflexion sur l'accès aux données à caractère sensible en la matière.

Les membres du COSPRAD sont :

  • des représentants de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, des armées, de la justice, de l'intérieur, de la direction interministérielle (travail, solidarité, santé), du commissariat général à l'égalité des territoires,
  • le secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation,
  • le président directeur général du CNRS,
  • un Président d'Université,
  • quatre représentants d'associations d'élus locaux,
  • treize personnalités qualifiées,
  • un député et un sénateur.

Depuis 2021, l'IHEMI assure le secrétariat général du Conseil scientifique sur les processus de radicalisation (COSPRAD).

Le COSPRAD en 7 dates-clefs :

  1. 18 novembre 2015 : appel à projets recherche sur les radicalités, adressé à la communauté scientifique par le Président du CNRS.
  2. 9 mai 2016 : à la suite de la recommandation du rapport de l'Alliance nationale des sciences humaines et sociales (Athéna) la création d'une instance dédiée est introduite dans le Plan gouvernemental d'Action contre la radicalisation et le terrorisme (PART).
  3. 3 mai 2017
  4. et 12 décembre 2018 : deux décrets fixent le périmètre et le champ d'actions du COSPRAD. Ces textes sont complétés par l'article 123-2 du code de la sécurité intérieure, disposant que le COSPRAD comprend parmi ses membres un député et un sénateur.
  5. 15 avril 2021 : la réunion interministérielle relance les activités du COSPRAD.
  6. 5 juillet 2021 : la réunion interministérielle décline la feuille de route du COSPRAD.
  7. 2 février 2023 : l'arrêté de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (publié le 4 février au JO), porte nomination au Conseil. Il est renouvelé le 2 février 2025 (publié au JO le 26 février).

Organisation du COSPRAD

Le COSPRAD réunit ses membres quatre fois par an en assemblée plénière dans le but de décider des orientations et du programme d'actions de l'année en cours. Ces réunions sont également une opportunité d'aborder une thématique spécifique lors d'une présentation des travaux de recherche en cours, d'organiser des regards croisés entre chercheurs, chercheuses et institutionnels ou praticiens.

Il est à l'écoute des propositions formulées par les agents publics représentant les directions, les services des ministères concernés par une ou plusieurs thématiques de radicalisation.

Le COSPRAD propose des réflexions diversifiées toute l'année pour faciliter la collaboration entre les institutionnels et les chercheurs : groupes de travail inter-institutionnels, ateliers thématiques, cafés scientifiques, production de capsules vidéo, séminaires doctoraux.

En savoir plus sur les activités du COSPRAD

Une démarche scientifique

La démarche scientifique est essentielle. Elle est encadrée par des principes éthiques stricts, et repose sur une méthodologie éprouvée et reconnue à l'échelle internationale.

Depuis 2022, le COSPRAD lance tous les deux ans en collaboration avec la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires (MITI) du CNRS des appels à manifestation d'intérêt auprès des chercheurs en sciences humaines et sociales sur les thèmes des radicalités violentes.

En savoir plus sur les appels à manifestation d'intérêt et les axes de recherche