
Cet article a été écrit par Anne Le Guennec, directrice de la zone Technologies de l'eau, Veolia. Il est issu du n°73 de la LIREC.
Il y a quinze ans, l’ambassadeur du Yémen aux Nations unies comparait l’eau au « pétrole du siècle de la soif ». Il avait raison : le xxie siècle est et sera le « siècle de la soif », et l’eau, le nouvel or bleu. Jour après jour, c’est bien une crise de l’eau de plus en plus aiguë, que l’on avait tendance à minimiser au regard de « l’urgence carbone », qui s’installe à l’échelon mondial.
Cependant, nous ne sommes pas démunis. Des solutions existent, et il nous appartient de les mobiliser dans nos territoires, sans forcément tout attendre de l’État. Nous avons besoin d’une nouvelle gouvernance, à l’échelon européen, qui mobilise tous les acteurs de l’écosystème de l’eau – industriels, autorités publiques et institutions financières – pour agir efficacement avant qu’il ne soit trop tard.
Une crise mondiale de l'eau
Dès 2021, un rapport de l’ONU l’affirmait : « La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie, et il n’existe aucun vaccin pour la guérir 1. » En mars 2023, un nouveau rapport de l’ONU prévenait qu’une « crise mondiale de l’eau douce » était imminente 2. Toutes les alertes scientifiques internationales ne protègent cependant pas d’une réalité inéluctable : selon le World Resources Institute 3, la moitié de la population mondiale subit déjà un stress hydrique « élevé » au moins un mois par an ; et au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord, 83 % de la population est exposée à un stress hydrique très important.
Cette situation s’aggrave : d’ici 2050, 1 milliard de personnes supplémentaires seront confrontées à un risque accru de pénurie en eau. La menace du manque d’eau pèsera alors sur le quart de l’humanité…
Fait nouveau, la crise de l’eau n’épargne plus personne, et touche autant les pays développés que les pays émergents. En Europe, 11 % de la population est touchée toute l’année par un problème de rareté de la ressource en eau. Ce taux atteindra 30 % en 2030 4. En France, nous vivons encore avec l’illusion d’être un pays « riche en eau ». Cette croyance est fragilisée par cinq années de sécheresses historiques, culminant en 2022, année où le niveau de stress hydrique a été le plus élevé depuis 1959 5. Chaque été, 20 % du territoire français est soumis à des restrictions d’eau en raison de l’insuffisance d’eau. En 2022, plus de 700 communes françaises ont eu du mal à être approvisionnées en eau potable, 340 d’entre elles ont dû être ravitaillées par des camions-citernes et on a dû fournir des bouteilles d’eau minérale à 200 autres villes 6.
Cette crise de l’eau est la conséquence d’un impitoyable effet ciseaux. D’une part, les besoins en eau douce s’accroissent, parce que la population mondiale augmente et, avec elle, non seulement la consommation humaine, mais aussi la consommation industrielle et agricole. L’agriculture représente ainsi 70 % de la demande mondiale en eau, et l’industrie 25 %. L’augmentation de consommation par habitant, qui accompagne toujours le développement économique industriel d’un pays, connaît aujourd’hui une nouvelle accélération dans les pays les plus développés avec l’essor des industries de haute technologie, grandes consommatrices d’eau.
D’autre part, la ressource tend à se raréfier sous l’effet du dérèglement climatique. Lorsque les températures montent, l’évaporation de l’eau vers l’atmosphère augmente, ce qui raccourcit le cycle naturel de l’eau et réduit la quantité d’eau à l’état liquide, qui peut s’infiltrer dans les sols et alimenter les cours d’eau. Les précipitations, plus rares, prennent parfois des formes extrêmes, intenses et concentrées, et provoquent inondations et crues. Les conséquences de ces précipitations violentes sont similaires à celles d’une sécheresse : diminution de l’infiltration de l’eau dans le sous-sol, appauvrissement des nappes phréatiques, baisse du débit des cours d’eau, voire assèchement…
L’accélération de ces dérèglements est une menace structurelle pour nos sociétés, tant pour la consommation domestiques que pour notre souveraineté alimentaire, pour les usages industriels que pour le refroidissement des centrales nucléaires. En France, on prévoit une baisse de 20 à 60 % du débit dans les cours d’eau et une baisse de 20 % du niveau des nappes phréatiques d’ici vingt-cinq ans. Déjà en 2017, le Rhône avait vu son débit diminuer de 30 % par rapport à la moyenne des vingt années précédentes. D’ici 2055, il pourrait perdre un tiers de son débit actuel 7.
Cette situation, nous la retrouvons, à l’identique, dans de nombreux pays. Et l’eau douce, qui ne représente que 2,5 % du volume total d’eau sur la Terre, est en train de devenir une ressource rare, de plus en plus disputée.
C’est un fait : l’eau n’est aujourd’hui plus là où on l’attend, sa disponibilité est de moins en moins prévisible, alors même que les besoins en eau vont croissant. Il est vrai que toutes les civilisations ont dû faire face à cette variabilité de l’eau et ont construit des infrastructures pour « apprivoiser » l’eau, la transporter vers les lieux où elle était nécessaire ou la stocker afin de lisser sa disponibilité.
Aujourd’hui, le changement climatique et la croissance de la consommation d’eau – croissance qui n’a jamais été aussi rapide – nous placent face à une forme exacerbée de ce défi récurrent. Nous devons, en urgence, réinventer nos systèmes de gestion de l’eau.
De nombreuses solutions pour mieux gérer les ressources existantes
La première étape, évidente mais non moins cruciale, est préventive. Elle consiste à protéger les ressources en eau existantes. Cela implique d’abord d’empêcher la pollution des sources d’eau douce – rejets industriels, utilisation excessive de produits chimiques agricoles…–, qui oblige aujourd’hui à abandonner certains captages. Nous devons également gérer ces ressources de manière plus durable. La surexploitation des nappes phréatiques peut constituer une menace critique, et abîmer durablement les structures géologiques. Cette surexploitation est souvent due à des pratiques agricoles intensives ou à une urbanisation trop rapide. Il est donc impératif de sanctuariser les captages d’eau, en particulier dans les zones où les nappes phréatiques sont déjà fragiles.
La deuxième priorité est d’améliorer l’efficacité hydrique en perfectionnant le rendement des réseaux de distribution d’eau. Les pertes dans les réseaux, dues à des fuites ou à l’évaporation, représentent un gaspillage massif des ressources. En France, 20 % de la production annuelle d’eau potable est perdue 8. D’autres pays, y compris en Europe, affichent des taux de fuite encore plus importants. Les technologies de gestion intelligente des réseaux, comme les systèmes de détection des fuites en temps réel, et l’entretien régulier des infrastructures sont des moyens puissants pour que chaque goutte d’eau prélevée soit réellement consommée.
Le troisième levier dont nous disposons consiste à favoriser des modes de consommation plus sobres.
Des innovations comme l’irrigation de précision dans le secteur agricole – surtout dans les régions soumises à un stress hydrique – ou encore la promotion de l’efficacité des systèmes de plomberie domestiques – réduction du débit des toilettes par exemple – jouent un rôle clé.
Il faut aussi que les comportements changent, que tout le monde comprenne que « chaque geste compte ». Cela inclut des mesures de sensibilisation auprès du grand public et des industries afin de réduire les usages non essentiels de l’eau. C’est souvent très efficace, beaucoup de bonnes pratiques étant à la portée de tout le monde, pour un coût minimal.
Malheureusement, l’activation de tous ces leviers ne suffit pas toujours. Il est alors nécessaire d’explorer d’autres ressources.
Pour le grand public, la plus connue de ces ressources est, pour les régions littorales, la désalinisation. Aujourd’hui, deux techniques de désalinisation coexistent : la distillation, qui consiste à séparer l’eau du sel par évaporation ; et le traitement membranaire, qui consiste à pousser l’eau sous haute pression à travers une membrane qui retient jusqu’à 95 % des particules de sel et 99 % des impuretés. Longtemps vue – à raison – comme très énergivore et chère, cette méthode a bénéficié d’immenses progrès, même s’ils restent peu connus, notamment ceux des énergies renouvelables, qui permettent de la décarboner. D’importants progrès ont également été réalisés dans la gestion des concentrats, ce qui a permis de réduire considérablement son empreinte sur le milieu marin.
Mais dans de nombreux cas, la désalinisation n’est pas possible, ou n’est pas la technique la plus efficace. Une autre méthode, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT), a fait d’immenses progrès.
La réutilisation des eaux usées traitées, une révolution verte au service de la planète bleue
Réutiliser l’eau, c’est lui offrir plusieurs vies. En traitant et en recyclant les eaux usées au lieu de les rejeter dans le milieu naturel, on transforme, de manière écologique et parfaitement circulaire, ce qui était jusqu’alors un déchet en ressource.
Trois catégories d’eaux usées peuvent être traitées et recyclées : les eaux pluviales urbaines, les eaux grises des stations d’épurations issues des eaux usées domestiques peu polluées et les eaux industrielles.
Plusieurs genres de procédés, qui complètent le traitement biologique des eaux usées, peuvent être mis en œuvre – parfois de manière cumulative – pour que l’eau puisse réutilisée.
Séparation améliorée des particules solides de l’eau par décantation et filtration.
Désinfection de l’eau, pour éliminer les agents pathogènes responsables des risques sanitaires. Cela peut être réalisé par divers moyens : traitement chimique ou irradiation UV, très souvent utilisée pour la réutilisation de l’eau. Pris ensemble, ces procédés fournissent déjà une eau de qualité suffisante pour la plupart des utilisations. Enfin, d’autres procédés plus avancés, incluant l’oxydation, l’adsorption, la séparation par membrane à osmose inverse et l’électrodialyse, produisent une eau de la plus haute qualité, adaptée à la consommation humaine ou à des besoins industriels spécifiques.
L’eau recyclée peut être utilisée dans divers domaines. Les collectivités locales l’utilisent pour laver la voirie ou les véhicules, arroser les espaces verts, lutter contre les incendies… Lorsqu’elle a subi des traitements plus poussés, répondant à des critères de qualité plus stricts, elle peut être bue, soit indirectement – c’est-à-dire après un passage par le milieu naturel – soit directement.
Dans l’industrie également, la REUT trouve de nombreuses applications. Ayons en tête que l’industrie est en général très consommatrice d’eau : selon l’ADEME, la fabrication d’un smartphone consomme plus de 83 000 litres d’eau, celle d’un jean entre 7 000 et 10 000 litres ! Quant aux data centers, ils sont très grands consommateurs d’eau, et les industries électronique et pharmaceutique ont des besoins très spécifiques d’eau ultrapure.
Il est donc indispensable d’aider les industriels à réduire leur « empreinte eau », c’est-à-dire leur consommation d’eau, et à recycler l’eau qui peut l’être. Après des traitements plus ou moins complexes, l’eau peut être de nouveau utilisée dans les processus. Les techniques actuelles permettent de faire cela avec une grande efficacité : Veolia a ainsi développé des solutions « zéro rejet liquide », qui utilisent l’évaporation et la cristallisation pour réduire le plus possible les rejets en eau et recycler l’eau à 100 %. Cette méthode est utilisée par exemple dans les tours de refroidissement, pour le drainage de mine, pour l’eau de refroidissement de l’acier…
Enfin, le recyclage de l’eau peut avoir des applications environnementales cruciales pour soutenir des écosystèmes fragilisés : support au débit des cours d’eau et aux zones humides, protection des nappes phréatiques contre les intrusions salines sur le littoral…
Mise en place dans les années 1960, la REUT est déjà adoptée par des millions de personnes dans le monde, dans des pays aussi divers que l’Afrique du Sud, les États-Unis, Singapour et l’Espagne.
La Namibie a été un des pays précurseurs en la matière, en mettant en place dès 1968 le premier système avancé de récupération directe des eaux usées pour stabiliser l’approvisionnement en eau potable de la capitale, Windhoek. Aujourd’hui, cette station de traitement, opérée par Veolia, transforme 21 000 m3 par jour d’eaux usées en eau potable.
En Israël aussi, la REUT est pratiquée depuis les années 1980. Aujourd’hui, 90 % des eaux usées sont traitées, dont 71 % servent à l’irrigation des cultures. Au total, près de 300 millions de m3 d’eau par an – soit 15 % de la consommation totale d’Israël – sont recyclés. La ville de Mexico réutilise 100 % de ses eaux usées pour l’irrigation des cultures (85 000 hectares).
La Californie aussi traite près de 900 millions de mètres cubes, soit environ 18 % des eaux usées qu’elle produit, et utilise l’eau traitée pour l’aménagement paysager et l’irrigation agricole.
En Europe, le développement de la REUT est inégal, car il dépend des effets du dérèglement climatique dans chaque pays et des besoins en eau de chaque pays. En Italie, 8 % des eaux usées sont retraitées ; en Espagne, 14 %. En raison de l’aridification rapide du pays et des besoins en eau de l’agriculture et de l’industrie, c’est le pays européen le plus actif en matière de REUT, avec plus de 150 projets implantés ces dernières années.
En France, la REUT est encore très peu développée. Seulement 0,6 % des eaux usées sont retraitées en France, alors qu’on estime le volume annuel de REUT potentiellement exploitable en France à 1,6 milliard de m3 d’eau ! Heureusement, la sécheresse de 2022 a éveillé les consciences, ce qui a conduit à l’assouplissement d’une réglementation jusqu’alors très stricte et contraignante. Il reste beaucoup à faire, mais quelques projets précurseurs montrent déjà la voie à suivre, à l’image du projet Jourdain en Vendée, piloté par Veolia pour le compte de l’opérateur public local, Vendée Eau. Ce démonstrateur produira à terme de l’eau de très haute qualité à partir d’eaux usées, et fournira au département un complément en eau potable. 4,5 millions de m3 d’eaux usées seront traités chaque année, soit l’équivalent du volume d’eau moyen d’un des treize barrages vendéens.
Au-delà de la réglementation, la condition nécessaire au développement du recyclage de l’eau est l’acceptabilité de ces solutions. En France comme ailleurs, les mentalités évoluent dans le bon sens. Selon une enquête Elabe de novembre 2019 pour Veolia et La Tribune, 46 % des Français interrogés n’étaient pas surpris lorsqu’ils apprenaient que l’eau usée pouvait être recyclée et bue, et 83 % se déclaraient prêts à boire de l’eau recyclée. Le chemin est encore long, mais la révolution verte au service de la planète bleue est bien enclenchée !
La fragilisation croissante, souvent imprévisible, des ressources en eau nous oblige donc à avoir plusieurs cordes à notre arc. Diversifier les sources d’approvisionnement et les solutions utilisées sera indispensable.
Cette transformation de nos systèmes de gestion de l’eau, nous devons la mener à très grande vitesse. Là où il a fallu plusieurs décennies pour prendre conscience du phénomène et réduire notre empreinte carbone – et ce combat-là est encore loin d’être gagné – nous ne disposons pas de tout ce temps pour réduire notre « empreinte eau ». Nous sommes face à un choix du « stop ou encore ». Soit nous agissons, soit nous nous arrêtons tout net. Car sans eau, tout s’interrompt brutalement. Aucune industrie, aucune activité humaine ne peut fonctionner sans eau.
Dans cet effort, la technologie est notre meilleure alliée, mais elle ne nous dispense pas de repenser notre relation à la nature. Or, avoir recours aux techniques de pointe sans respecter en premier lieu la nature, ce serait comme essayer de remplir d’eau une bassine trouée : il faut commencer par boucher les trous. Adopter une vision globale est donc indispensable pour relever les défis qui se présentent à nous.
Pour une nouvelle gouvernance de l'eau : fonder un "triple alliance" européenne
Souvent, les États, seuls, sont démunis. Ils ne disposent pas de tout le savoir-faire multidisciplinaire pour concevoir la nouvelle ingénierie du territoire qui s’impose pour relever les nouveaux défis de l’eau, ni des capitaux nécessaires pour la mettre en œuvre. Les industriels non plus, pas plus que les institutions financières, ne peuvent agir seuls s’ils veulent être efficaces.
Il est donc impératif de renouveler la discussion entre autorités publiques, industries et institutions financières. Elles doivent travailler ensemble, chacune dans son rôle. Aux autorités politiques, il revient de formuler une vision, une ambition, de donner l’impulsion politique indispensable, et de fixer le cadre réglementaire. Les industriels, eux, innovent, cherchent de nouvelles solutions, et conçoivent les schémas d’aménagement les plus adaptés à chaque situation particulière, bassin par bassin. Quant aux institutions financières, elles sont indispensables pour financer la réalisation de ces aménagements, à des conditions reflétant la nature « d’intérêt général » de ces projets verts.
Cette triple alliance, c’est bien évidemment à l’échelon européen qu’il faut la nouer. Il faut à la fois considérer la situation locale, bassin par bassin, et construire les grands équilibres qui partagent de nombreuses ressources transfrontalières.
L’Europe, en tant que continent aux ressources hydriques interconnectées, doit instaurer une coordination entre ses États membres pour fixer un cadre incitatif aux initiatives qui nous permettront de relever les nouveaux défis de l’eau. Cela nécessite l’harmonisation des politiques, la mise en place de projets transnationaux d’infrastructures hydrauliques, ainsi que la création de mécanismes communs de solidarité en cas de crises liées à la pénurie d’eau.
Nous connaissons bien la formule ouvrant le discours de Jacques Chirac devant l’assemblée plénière du IVe sommet de la Terre à Johannesburg : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Vingt ans plus tard, la maison s’assèche autant qu’elle brûle, et, face à des menaces multiples, le déni et le scepticisme sont, plus encore qu’en 2022, impossibles.
L’eau est devenue une urgence absolue. Dans ces conditions, stabiliser nos besoins, mieux valoriser les ressources de substitution et optimiser la gestion de l’eau à grande échelle est une obligation. Pour cela, nous pouvons jouer sur plusieurs registres : sobriété dans les usages, modernisation des infrastructures, recyclage de l’eau, dessalement… Autant de solutions qui n’attendent qu’une bonne gouvernance pour être développées à grande échelle. Dans cette crise mondiale de l’eau, l’Europe a aujourd’hui l’occasion de se positionner en leader de la gestion durable de l’eau, en montrant la voie vers un modèle de gouvernance innovant, résilient et solidaire.
Notes
(1) United Nations Office for Disaster Risk Reduction (UNDRR), « Assessment report launched with stark warnings that drought could be next pandemic » (Home > Update), 17 juin 2021.
(2) Nations unies, département des Affaires économiques et sociales, « Pour éviter une crise de l’eau, l’ONU plaide en faveur de partenariats », 22 mars 2023.
(3) World Resources Institute, « Aqueduct 4.0. Updated Decision-Relevant Global Water Risk Indicators », Note technique, 16 août 2023.
(4) Veolia, « La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) », [2023]
(5) Ministère de la transition écologique et de la Cohésion des territoires, « Sécheresse. À quoi s’attendre et comment s’adapter ? », Dossiers thématiques > Impacts, 5 juillet 2023
(6) Laperche D., « Le Plan eau mise sur les économies et la mobilisation de nouvelles ressources », Actu-Environnement Le Mensuel, 435, mai 2023.
(7) Le Rhône pourrait perdre un tiers de son débit d’ici 2055 », Reporterre, En bref — Eau et rivières, 6 mars 2023.
(8) Jarnoux A., « Comment un milliard de mètres cubes d’eau potable est perdu chaque année en France », France Bleu, 22 mars 2023.
Derrière cet article
