IHEMI

Projet FSPRT

Objectifs et travaux

Le FSPRT est un fichier de renseignement utilisé par le ministère de l'Intérieur pour communiquer sur la lutte contre la radicalisation. Il s'agit d'une source quantitative d'ampleur en raison du grand nombre de personnes incluses, considérées comme « radicalisées par l'État. Alimenté par des sources de natures différentes, il collecte une vaste quantité de données.

La recherche a adopté des méthodes mixtes : qualitatives, quantitatives et cartographiques. L'ensemble des données auxquelles l'équipe de recherche de l'INHESJ a eu accès ont été pseudonymisées. Prévue pour durer de 2019 à 2022 avec une équipe de cinq personnes, son ambition et sa portée ont dû être réduites, en raison de la suppression de l'INHESJ (4 octobre 2019) qui a notamment vu le départ du directeur scientifique, et par la pandémie de covid (mars 2020).

La partie qualitative a été réalisée par des chargés de recherche du département Études et recherche. Elle a consisté à s'interroger sur comment « faire parler » une somme de données pléthorique, d'un point de vue scientifique, pratique et éthique. 

La partie quantitative a été réalisée par des chargés d'études de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Elle a consisté à réaliser des statistiques descriptives pour brosser un portrait de l'échantillon à partir des variables exploitables.

La partie cartographique a été réalisée par un chargé d'étude de l'ONDRP. Inspirée par des outils de la criminologie, elle a consisté à appliquer des méthodes géostatistiques à l'échantillon.

L'étude a donné lieu à un rapport de 389 pages (incluant des dizaines de graphiques et cartes), non publié, remis à l'UCLAT et au CIPDR. Le travail qualitatif préparatoire a donné lieu à la publication d'une revue de littérature.