En 2017 et 2018, plus de la moitié des arnaques ont été commises sur Internet (par un contact en ligne ou un courrier électronique). Celles-ci sont principalement liées à des achats de services ou de produits en ligne. Dans la moitié des cas, le bien acheté n’est jamais obtenu par la victime. Par ailleurs, l’identification de l’auteur de l’arnaque peut être difficile. En effet, dans 94 % des arnaques sur Internet, la victime n’a jamais rencontré physiquement l’auteur.
En fonction des catégories socio-démographiques, la part de victimes peut être plus ou moins élevée. Par exemple, les personnes âgées semblent moins touchées par les arnaques via Internet (0,5 % des personnes de 75 ans et plus en ont été victimes sur l’ensemble des années 2017 et 2018). Cela pourrait notamment s’expliquer par l’utilisation d’Internet qui diffère avec l’âge et rend les personnes âgées moins exposées.
L’indemnisation n’est pas systématique suite à une arnaque sur Internet. En effet, les victimes ne font pas toujours de démarches de demande de remboursement ou d’indemnisation et, lorsque c’est le cas, celles-ci n’aboutissent pas toujours. Finalement, 16 % des victimes d’arnaques sur Internet obtiennent un remboursement partiel ou total par l’auteur de l’arnaque ou bien une indemnisation de la part de leur banque, assurance ou d’un autre organisme.