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Dans quelle mesure observer des phénomènes de consommation exagérée d'alcool dans son quartier, se traduit par de la gêne ?

La Note n° 2
Dans quelle mesure observer des phénomènes de consommation exagérée d'alcool dans son quartier, se traduit par de la gêne ?
01 juillet 2015

D'après l'enquête « Cadre de vie et sécurité » (CVS), moins de la moitié des individus de 14 ans et plus qui observent des phénomènes de consommation d’alcool excessive dans leur quartier en sont gênés. Cette proportion varie du simple au double selon la fréquence et la nature des problèmes décrits. Elle dépasse 80% si les phénomènes se produisent souvent et se traduisent par des agressions et/ ou des destructions attribuées à une alcoolisation excessive.

Le taux de gêne plus élevé parmi les habitants de zones urbaines sensibles (ZUS) ne s’explique pas seulement par le fait qu’ils sont plus souvent confrontés à ces comportements violents envers d’autres individus ou des biens. L'ONDRP entreprend actuellement des recherches pour comprendre pourquoi à observation égale, les habitants de ZUS sont plus gênés.

Les femmes sont plus gênées que les hommes à l’observation de phénomènes de consommation exagérée d’alcool dans leur quartier : 50% d’entre elles le sont contre 43 % pour les hommes. Par ailleurs, les jeunes adultes sont proportionnellement plus nombreux à observer fréquemment des agressions et/ou des dégradations liées à l’alcool. Ils sont pourtant moins gênés par ces problèmes que les individus de 30 ans et plus.

Mots-clés : Perceptions et observations par la population Observations locales

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Camille Vanier

Fonction Chargée d’études
Discipline Criminologie