La crise sanitaire du Coronavirus et la période de confinement de la population qui été décidée par le gouvernement ont, au moins durant un temps, considérablement bouleversé le paysage criminel.
Fermeture des frontières, attestations de sorties, multiplication des contrôles, baisse de la demande et de l'offre... la situation a modifié les pratiques des trafiquants et des consommateurs, ainsi que la nature des crimes et délits enregistrés depuis deux mois.
Malgré une chute estimée entre 30% et 40% pendant le confinement, le trafic et la revente de produits stupéfiants ont connu des évolutions remarquables et le marché s’est immédiatement restructuré - parvenant à assurer les 60 % restant.
De la même manière, les services de lutte contre le trafic de stupéfiants, et notamment les services spécialisés de la police judiciaire, ont du s’adapter à cette nouvelle configuration.
Quelles sont les conséquences de ces crises sur ces organisations et sur les services de police, à court et long terme ?
On en parle "chez vous", avec deux spécialistes du sujet, le mardi 16 juin de 18h à 20h.
Accès libre via l'application Zoom.
Intervenants
Thierry Colombié, économiste, spécialiste du crime organisé
Stéphanie Cherbonnier, contrôleuse générale de la police nationale et cheffe de l'office anti-stupéfiants
Débat sera animé par Christophe Soullez, chef de l'ONDRP.
Résumé
Un résumé de la conférence a été rédigé par Juliette Papon, étudiante du Master 2 Droit et stratégies de la sécurité de l’Université Paris II Panthéon-Assas (association A2S).
Enregistrement vidéo de la conférence